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Centrimex, transitaire et représentant en douane, vous résume toutes les dernières méthodes, progrès et avancées en matière de transport décarboné.
Fret multimodal, vers des itinéraires mieux optimisés
Combiner les avantages en réduisant les inconvénients, telle est la promesse du transport multimodal.
Le principe du fret multimodal
Auparavant, la manutention de marchandises était source de lenteurs. Aujourd’hui, grâce à l’utilisation généralisée des conteneurs, tout est bien plus simple. Il est désormais facile de transborder les marchandises d’un mode de transport à l’autre sans délai. Il devient donc possible de combiner différents modes de transport sur un même itinéraire : c’est le principe même du transport multimodal.
Lorsque le réseau ferroviaire est suffisamment dense et si les dimensions des marchandises le permettent, l’approche multimodale permet de réduire l’utilisation de camions de transport en remplaçant les trajets des grands axes routiers par un transport sur le rail.
De même, le transport fluvial peut prendre le relais des grands ports de commerce pour remonter les marchandises vers les agglomérations sans passer par la route pour un itinéraire plus propre et moins carboné, jusqu’au déchargement dans un hub logistique.
L’initiative Marco Polo, un programme européen pour favoriser l’intermodalité
Le programme Marco Polo II initié en 2006 par l’Union Européenne vise justement à favoriser les « autoroutes de la mer » sur les itinéraires d’import-export. Les expéditeurs sont aidés par des subventions européennes pour embarquer leurs marchandises sur des navires plutôt que sur des camions. Cette incitation devrait réduire le trafic sur les axes d’échanges routiers les plus denses et améliorer les performances environnementales du système de transport de marchandises.
En dehors du fret maritime courte distance, l’Union Européenne concourt également à l’adoption d’actions de transfert modal comme le report du fret routier vers le transport ferroviaire, la navigation intérieure ou une combinaison de différents modes de transports.
Nouveaux véhicules, nouveaux carburants
Quelques innovations prometteuses pourraient aider les expéditeurs à décarboner le monde du transport.
Méthanol : nouveau carburant pour le transport maritime et terrestre
Les armateurs comme Moller-Maersk, CMA et toutes les grandes compagnies de transport affirment viser la neutralité carbone pour 2030 ou à minima, une réduction de leurs émissions de CO2.
Les pistes envisagées sont notamment l’utilisation de 2 biocarburants tels : la revalorisation d’huiles de friture usagées et le méthanol vert, un produit chimique liquide et combustible à très faible teneur en carbone fabriqué à partir de biomasse.
Le méthanol réduirait les émissions de CO2 du secteur des transports de 95%, celles des oxydes d’azote de 80% et ne produirait plus d’oxyde de soufre.
L’huile de friture usagée revaloriserait les déchets de la restauration.
Autre avantage : ces deux carburants libèrent la dépendance des navires aux combustibles fossiles.
Navire-citerne électrique
Au Japon et en Norvège, la solution envisagée pour décarboner le transport maritime est l’utilisation de navires électriques. Les compagnies de transport étudient même la possibilité de navires-citernes électriques autonomes, qui s’actionnent et s’amarrent entièrement à distance grâce à des capteurs et caméras intégrées.
Pour atteindre cette autonomie énergétique dans le transport maritime, deux initiatives sont à l’étude :
- La pose de panneaux photovoltaïques sur le cargo
- Les navires à voiles technologiques, propulsées par l’énergie éolienne
Agrocarburant et hydrogènes, deux pistes pour l’avion
Les compagnies de transport aérien sont divisées sur la méthode à adapter pour remplacer le carburant d’origine fossile par des alternatives vertes.
Côté passager, Air France a déjà réalisé des vols long-courriers avec du SAF (acronyme de Sustainable Aviation Fuel), un mélange de kérosène et de 16% d’agrocarburant à base – comme pour les navires – d’huiles de cuisson usagées. L’avantage principal de cette solution est qu’elle ne nécessite pas de modifier les flottes d’avions.
Côté transporteur, l’utilisation d’hydrogène semble prometteuse. À ce jour, les aéronefs et avions à hydrogène restent au stade expérimental. Une limite technique est à dépasser, car le stockage de l’hydrogène est un processus complexe et coûteux. Il faut entièrement repenser le design des réservoirs à carburant. Heureusement, sur les routes, la transformation de camions en véhicules « verts » est plus aisée. Aux USA, des camions de fret roulent déjà grâce à l’hydrogène.
Optimiser ses itinéraires
Centrimex propose des prestations de groupage maritime et aérien, l’optimisation d’itinéraires intermodaux et différentes solutions adaptées aux spécificités des marchandises à transporter, mais aussi à vos enjeux RSE.
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