Vous souhaitez investir dans l’import-export au Bénin ?
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Notre agence Colimex Bénin vous informe de l’avancée des travaux et des nouvelles perspectives apportées par la GDIZ de Cotonou.
Ambitions de la nouvelle zone industrielle, ferroviaire et portuaire
Glo-Djigbé Industrial Zone (abrégé GDIZ) est situé à seulement 45km de Cotonou et donc du littoral béninois. Cette nouvelle zone franche industrielle vise à relier le port autonome à la voie ferrée et à de nombreuses infrastructures logistiques et industrielles pour créer un grand hub logistique dans le golfe de Guinée et desservir l’Afrique de l’Ouest. Elle facilitera le développement économique de Cotonou.
En effet, par un investissement de plus de 1,4 milliard de dollars, la République du Bénin et la société ARISE souhaitent favoriser la création de plus de 300 000 emplois et l’exportation de produits locaux.
Aujourd’hui, de nombreux produits agricoles tels que le coton, le soja, les noix de cajou et de karité ou encore l’ananas sont exportés à l’état brut, sans transformation. Transformer ces aliments et textiles sur le terrain permettrait d’accroître leur valeur ajoutée.
Que prévoit la GDIZ ?
La zone industrielle proche de Cotonou développe tout le nécessaire pour tout gérer sur place. De l’approvisionnement en matières premières à l’exportation de produits finis, tout doit être centralisé dans cette zone pour améliorer la balance commerciale du pays.
Construction du pôle de compétitivité
Le grand chantier de la GDIZ comprend :
- Zone industrielle avec parc textile, centrale thermique, entrepôt et parc de stockage
- Zone commerciale avec vente directe de produits béninois
- Zone résidentielle avec un centre médical, un commissariat et une caserne de pompiers pour les travailleurs locaux et leurs familles
- Réseau routier avec station d’essence, parc à camions
- Terminal à conteneurs pour les opérations de transbordement, liée à un marché des terminaux
- Guichet unique pour faciliter les opérations douanières
Grands axes de développement industriel
Le gouvernement béninois compte développer tous types d’industries à Glo-Djigbé-Zè.
La mode africaine devrait être sur le devant de la scène grâce aux nouveaux bureaux d’études, ateliers de filatures, de tricotages et usines textiles pour gérer toute la filière du coton, de la récolte au prêt-à-porter. Alors que le coton est absolument incontournable dans l’industrie textile, le Bénin saisit l’importance de créer la mode africaine de demain dans ses usines, plutôt que d’exporter la fibre brute. Cet investissement tisse de nouvelles perspectives… La mode sera-t-elle bientôt « made in Bénin » ?
Le projet prévoit également le développement de l’industrie pharmaceutique, de la filière bois, de l’informatique (assemblage de téléphones et d’ordinateurs) et compte innover avec une usine de véhicules électriques.
Sans surprise, l’industrie agroalimentaire est au cœur de ce projet. Il suffit d’analyser les exportations du Bénin en 2021 pour le comprendre ; le coton et ses sous-produits, la noix de cajou et le karité représentent à eux seuls 68,2% des exportations du pays. La transformation du cajou et des autres fruits et légumes ouvre de nouvelles opportunités d’investissement au Bénin, mais aussi dans les pays d’Afrique limitrophes. Au Togo, au Ghana et au Niger, les agriculteurs produisent des fruits à coque, du poisson et des céréales (mil, niébé, sorgho, notamment) qui seraient transformés à GDIZ. Au-delà des échanges intra-Afrique, ces produits seront principalement à destination du marché asiatique comme l’Inde et la Chine.
Quel impact pour l’Afrique de l’Ouest ?
Le Togo, le Ghana, le Niger et le Burkina Faso pourraient bien, eux aussi, bénéficier de ces nouvelles infrastructures pour booster leurs exportations.
Quiconque s’intéresse à l’économie africaine le sait déjà : le développement d’infrastructures de transport (fret maritime, routier, aérien et ferroviaire) et des télécoms est l’un des enjeux majeurs de la CEDEAO.
Ce nouveau hub logistique facilitera grandement les transactions entre la CEDEAO et le reste du monde. Il offrira une desserte sûre et facile d’accès aux pays enclavés d’Afrique de l’Ouest.